Raphaëlle Moreau, et Celia Oneto Bensaid au Palais de l'Europe,Copyright Ch.Merle
Cette fin d’après-midi du 31 juillet au Palais de l’Europe, laissera un souvenir enchanté aux nombreux festivaliers.
La violoniste, Raphaëlle Moreau, et la pianiste Celia Oneto Bensaid, ont choisi d’honorer cinq femmes compositrices.
Elles ont alternativement présenté les œuvres au programme, en les replaçant chacune dans son contexte historique, voire social, la condition féminine à l’époque de leur création ayant contribué à les faire tomber dans l’oubli.
Après trois romances de Clara Schumann, elles ont interprété une sonate de Marguerite Canal qu’elles ont récemment découverte, puis des œuvres de Charlotte Sohy et Dora Pejacevic, composées dans les années 1920.
Leur maîtrise technique, une parfaite symbiose entre elles deux, et une joie évidente à nous faire découvrir ces œuvres expliquent certainement l’enthousiasme du public. Enthousiasme qui fût à son comble lors de l’interprétation d’Indra, composée par la jeune Camille Pépin et dont les deux interprètes sont les dédicataires.
Il faut dire que cette œuvre qui exige une virtuosité éblouissante, composée et interprétée par ce trio de jeunes femmes, est en huit minutes, la réponse à des décennies d’indifférence vis-à -vis des compositrices.